Plante robuste haute de 4 à 5 m, pouvant aussi se présenter sous une forme nanifiée et qui pousse en colonies le long des rivières ou dans les marais. Tiges souvent hérissées d'épines. Cette espèce est la plus commune des deux espèces de Montrichardia croisées en Guyane. Elle se différencie de l'autre espèce M. linifera par son port pouvant être relativement gracile (toujours très robuste chez M. linifera), la base de ses tiges revêtue d'épines (sans épines chez M. linifera), la partie basse de la spathe, le coeur, qui est rouge (blanc chez M. linifera) et les nervures principales divergeant directement du rachis qui sont au nombre maximum de 4 à 5 paires, là où il y en a jusqu'à 6 ou 7 chez M. linifera. Par ailleurs ces nervures sont moins profondément marquées à la surface supérieure du limbe que chez M. linifera. Sur le terrain on observe des formes intermédiaires plutôt troublantes...